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LA TRAVERSÉE DU CANADA

            C’est au printemps de 1982 à  St Johns, Terre-Neuve  en bordure de l’Atlantique, que j’entreprend la traversée du pays en vélo. Les premières journées furent modestes  en terme de kilométrage, le temps de se faire des jambes, s’adapter au lourd matériel et subir la mauvaise  météo qui prévalait en cette période de l’année. Je quitte Port Aux Basques à regret,  pour le continent. Les conditions météorologiques s’améliorent   beaucoup, la forme est au rendez-vous, la nature reprend vie et tout  est magnifique.

 Je dévale des tonnes de kilomètres sans problèmes et ni crevaison. Il faut dire que les routes canadiennes sont généralement excellentes. En 7500 km, seulement deux crevaisons  et quelque bris mécaniques. Seul endroit ou la circulation en vélo est ardue,  où l’accotement de la route est inexistant, c’est au N. de l’Ontario, plus précisément de Saut Ste.-Marie à la frontière du  Manitoba. C’est sûrement l’endroit le plus monotone pour rouler, il y a des forêts à perte de vue et surtout ces m…. mouches arracheuses de chair (nommées communément mouches à cheval).  Le camping sauvage en pleine forêt, en bordure de la route,  oubliez-ça ! Les ours ça  existe, j’en sais quelque chose !!!

Les plaines de l’O. du Canada c’est fabuleux. Elles débutent non loin de Winnipeg et elles vont jusqu'à la limite de la frontière de l’Alberta.  La route est superbe, le vélo a suffisamment d’espace pour rouler et le facteur vent excelle.  J’ai d’ailleurs eu la chance d’en bénéficier quelque fois, car j’ai réalisé de bonnes distances. Les champs de céréales ont des teintes incroyables  aux couchers de soleil, bref,  les plaines ce n’est pas si long ni si triste que ça à traverser.

Au pied des montagnes, j’appréhendais une certaine crainte, jamais de ma vie je n’avais vu de si hauts sommets. Le gars et le vélo allaient-ils monter ces longues côtes ?? La forme aidant, après avoir digéré nombre de kilomètres dans un décor à couper le souffle, ce fût un énorme plaisir de gravir ces belles longues pentes. La montagne commençait déjà à faire son effet, il ne me suffisait plus de les contempler, je voulais les gravir. Grâce à ce moment magique, ma passion pour la montagne allait s’intensifier.   

Après 58 jours de vélo, 22 jours de repos et 7500 km  plus loin, le 2 août  1982 Vancouver était tout près.  J’ai éprouvé une très grande satisfaction, mon projet s’était réalisé avec succès et il y en aura d’autres... 

 

Dans la prairie de l'Alberta

Québec, province de Québec

Colombie-Britannique

 

 

Dans le brouillard du lac Supérieur, en Ontario

Coupure de presse de "The advertiser", Grand Falls, Terre-Neuve